Le monde civilisé voit enfin le Hamas pour le culte de la mort qu'il est

Martin Luther King Jr. a déclaré: «Les guerres ne sont que de mauvais outils pour forger des lendemains paisibles». Samedi, le Hamas a prouvé qu’il n’avait aucun intérêt à un avenir pacifique lorsque ses terroristes ont massacré 900 Israéliens et blessé des milliers d’autres dans un déchaînement horrible, et non provoqué, soi-disant au nom de la «libération». Le Hamas a tué des familles entières. Égorger des innocents. Les corps de jeunes femmes ont été violés, massacrés et exhibés sur la place publique. Et partout dans le monde, ses partisans et ses défenseurs ont applaudi, y compris, de façon dégoutante. Certains ici au Canada.Et pour quoi? Personne n'a été libéré. Aucun Palestinien ne se trouve dans une meilleure situation que vendredi. Leur situation est bien pire, car le Hamas a désormais forcé Israël à se défendre, et les Gazaouis paieront le prix de la dépravation de leurs dirigeants.En plus de ces calamités, le Hamas a fait autre chose: il a pris des dizaines d’otages. Il a prévenu qu’il répondrait aux attaques israéliennes sur Gaza en assassinant des otages et en le diffusant en ligne.La prise d’otages n’est pas une nouvelle tactique terroriste. En 2014, l’État islamique (EIIL) a fait des centaines de prisonniers et diffusé leurs décapitations. Au cours des deux années suivantes, l’EIIL a assassiné des soldats, des journalistes, des travailleurs humanitaires, des membres de minorités, un archéologue, un entrepreneur militaire et un guide de montagne. L’objectif était de faire chanter les gouvernements étrangers et d’attirer des partisans vers leur odieuse cause.Le Hamas possède le manuel stratégique de l’EIIL.Le Hamas peut croire que le gouvernement israélien négociera généreusement pour la vie de ces otages. Il existe un précédent: en 2006, le Hamas a capturé un soldat israélien de 19 ans, Gilad Shalit, du côté israélien de la barrière de Gaza. Sa détention a duré cinq ans avant qu'il ne soit libéré en échange de 1000 prisonniers palestiniens reconnus coupables d'attaques contre Israël.Cette fois, il ne s’agira pas d’échanger un soldat israélien contre des terroristes. Le Hamas détient des femmes, des enfants, des familles et des grands-mères. Il détient aussi des citoyens d’autres pays, notamment des Américains. Le Hamas estime probablement que ces otages lui permettront d’obtenir des concessions encore plus importantes.C’est faux, pour deux raisons.Premièrement, si le Hamas devait diffuser ces exécutions, les protestations et le dégoût du public risquent de retourner contre lui ses sympathisants les plus crédules. Les célébrités de gauche, les dirigeants syndicaux et les universitaires ne pourront plus ignorer la dépravation que représente réellement le Hamas.Deuxièmement, si le gouvernement israélien cède aux demandes des terroristes, il sait qu’aucun de ses citoyens ne sera plus jamais en sécurité. Plus un seul Juif ne sera en sécurité nulle part sur la planète. Le coup d’envoi de la course pour enlever des Juifs comme monnaie d’échange sera donné. Céder serait le déclenchement d’un cycle de chantage sans fin.Cela signifie que ces otages, horriblement, n’auront aucune incidence sur l’issue de cette guerre. C'est une conclusion horrible. Mais c’est un sujet dont les experts ont parlé ouvertement et que j’ai entendu de la part de plusieurs personnes sur le terrain. Un professeur de Tel Aviv n’a même pas pu se résoudre à discuter de la situation, se contentant de dire qu’Israël devra faire des choix terribles.Mais le Hamas n’a laissé à Israël d’autre choix que d’anéantir la menace qui pèse sur son existence. Et ceux qui souffriront le plus sont ceux-là mêmes que ces terroristes prétendent défendre: les Palestiniens. Ces derniers peuvent remercier le Hamas pour ce dénouement.Mais cela ne devrait pas être une surprise. Le Hamas ne défend pas les intérêts des Palestiniens. Ces derniers servent d’intermédiaires pour d’autres puissances, dont l’Iran, dans un conflit plus vaste qui cherche à déstabiliser l’Occident. Les attaques de ce week-end visaient sans aucun doute à torpiller l’accord de paix négocié entre Israël et l’Arabie saoudite. Cet objectif a été atteint mais ne contribue en rien à libérer les Palestiniens.Pour cette raison, il n’y a aucune place pour une équivalence morale, aucun «mais», aucun «autre côté», aucune excuse pour ce que le Hamas a fait. Lundi, les dirigeants de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, des États-Unis et de la Grande-Bretagne l’ont clairement déclaré: «Il n’y a jamais de justification au terrorisme.» Le premier ministre Justin Trudeau a déclaré: «Les terroristes du Hamas ne constituent pas une résistance. Ce ne sont pas des combattants de la liberté. Ce sont des terroristes et personne au Canada ne devrait les soutenir, et encore moins les célébrer.»Le choix est clair. Soit nous défendons les innocents, soit nous ne les défendons pas. Soit nous défendons la démocratie, soit nous ne la défendons pas. Soit nous représentons l’État de droit, soit nous ne la représentons pas. Soit nous sommes du côté d’Israël, soit nous sommes du côté des terroristes. C'est aussi simple que ça.Lire la version originale anglaise de ce texte sur le site du National Post

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The 'decolonization' movement will condemn us to the brutality of our past

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The civilized world finally sees Hamas for the murder cult that it is